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Décembre 1999 |
- Dire qu'ils ont un droit de veto au Conseil de sécurité...
"Tous ceux qui n'auront pas quitté la ville [de Grozny] le 11 décembre seront tués. (...) Ceux qui quitteront Grozny à temps auront la vie sauve. Ceux qui resteront seront considérés comme des terroristes et seront anéantis par l'artillerie et l'aviation".
(Tracts envoyés sur la ville de Grozny assiégée par les troupes russes. Voir Le Monde du 8 décembre 1999, p. 1 et 2)
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Juillet 1999 |
- Quelques chiffres pour changer...
La fortune des 200 personnes les plus riches du monde excèdent les revenus combinés d'un groupe de pays rassemblant 41% de la population mondiale et la fortune des trois hommes les plus riches du monde [que le rapport ne cite pas] dépasse le Produit national brut (PNB) cumulé des pays moins avancés et de leurs 600 millions d'habitants.
(Rapport 1999 du Programme des Nations Unies pour le Développement, selon dépêche AFP 12 juillet 1999.)
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Juin 1999 |
- Enfin une grande phrase :
"De toute évidence, cela apporte un démenti à l'hypothèse selon laquelle la sécurité des individus découle de la sécurité des Etats.
La sécurité entre les Etats demeure une condition nécessaire à la sécurité des individus. (...) Par contre, la sécurité de l'Etat ne suffit pas à garantir la sécurité des populations".
(Lloyd Axworthy, Ministre canadien des affaires étrangères, Ottawa, Canada, le 29 avril 1999.)
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Mai 1999 |
- Lors du débat sur l'intervention en RFY devant la CIJ :
"Cette action judiciaire vouée à l'échec et introduite à des fins grossièrement étrangères à celles d'une bonne justice constitue, peut-être et tout au plus, pour le défendeur, un désagrément, mais surtout et certainement, pour la Cour, une injure".
(Ronny Abraham, Agent de la France, Compte-rendu (non-corrigé) d'audience publique du lundi 10 mai 1999 à 17h10, CR 99/17.)
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Avril
1999 |
- Ils savent au moins ce qu'ils font...
"Nous nous sommes engagés dans une opération qui est une innovation majeure dans le droit international : attaquer un pays souverain à l'intérieur de ses frontières sans mandat explicite d'une quelconque organisation internationale".
(Un diplomate anonyme de l'OTAN, cité par Le Monde, 26 mars 1999, p. 4.)
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Mars 1999 |
- Lu dans la presse...
"On peut même envisager qu'une plainte soit déposée contre l'Etat turc devant la Cour pénale internationale qui verra bientôt le jour..."
(Alain Gresh, "L'avenir des Kurdes en Turquie", Le Monde diplomatique, Dossier, 19 février 1999.)
N.B. : Kurdes, ne vous réjouissez pas trop vite : un Etat ne pourra être poursuivi devant la future Cour pénale internationale. Vous pourrez néanmoins espérer voir les personnes responsables de crimes à votre encontre poursuivies, si la Turquie
ratifie le statut de la Cour et si un Etat ou le Conseil de sécurité ou le Procureur attirent l'attention de la Cour sur votre sort. Et encore cela ne vaudra que pour les crimes commis après l'entrée en vigueur du statut à l'égard de la Turquie...
Pour plus d'informations sur la future Cour, voir : Conférence diplomatique de plénipotentiaires de l'ONU sur la création d'une cour criminelle internationale.
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Février 1999 |
- La phrase de l'année...
"C'est une guerre totalement stupide !"
(Sir Jeremy Greenstock, Ambassadeur britannique à l'ONU, cité dans Le Monde, 11 février 1999, p. 3)
- Oui !
"Vous avez le choix entre la poursuite des tragédies du passé ou l'espoir de vie qui prend forme. Il ne s'agit pas de l'oubli. Nul ne peut oublier le fils perdu ou le village détruit. Il faudra, là aussi, que la justice passe et que les coupables soient jugés. (...)
Aux représentants des deux parties, Serbes et Albanais du Kosovo, je dis : la paix est entre vos mains. Je fais appel à votre sens des responsabilités. Je fais appel à votre courage. Non pas le courage qui conduit à la guerre, à la vengeance et à un cycle sans fin de violences. Mais au vrai courage, plus grand et plus noble. Le courage d'accepter la négociation et de faire la paix. (...)
Je vous exhorte à faire triompher les forces de la vie sur les forces de la mort".
(Extraits du Discours de Monsieur Jacques Chirac, Président de la République, lors de la Réunion de Rambouillet - Samedi 6 février 1999).
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Janvier 1999 |
- Le jour où Augusto Pinochet a perdu son procès...
"Pour l'avocate [personnelle de Pinochet], "la torture n'est pas un crime international en ce qu'elle ne remet pas en cause l'ordre international. Elle ne devient crime contre l'humanité que lorsque celui-ci est commis durant un conflit international".
L'argument a suscité l'émoi d'un des sept magistrats, Lord Phillips : "C'est Alice au pays des merveilles qu'on nous raconte là ! Allons, la torture est d'autant plus crime contre l'humanité qu'elle est perpétrée contre une population pacifique et non sur des gens en armes..." (...)".
(Le Monde, 3 février 1999, p. 3)
- Si seulement Madeleine avait des réminiscences...
"A la veille de mon départ de Bagdad, un ministre m'expliquait que ses propres enfants lui reprochaient la recherche de compromis avec l'ONU.
Les sanctions nourrissent le fanatisme et pourraient déboucher sur la montée de l'extrémisme politique. Le danger est sous-estimé à l'étranger malgré la victoire des talibans en Afghanistan ou les leçons de l'histoire attestées par la montée du national-socialisme en Allemagne au lendemain du traité de Versailles.
(...) Les frappes militaires, les sanctions, l'isolement n'ont abouti à aucun changement positif. Les sanctions se sont révélées un dispositif brutal et inhumain. On peut, à juste titre, haïr le président Saddam Hussein mais, dans le même temps, ne trouver dans la charte des Nations unies aucun article justifiant son assassinat ou la torture infligée à son peuple."
(Denis Halliday, "Des sanctions qui tuent", Le Monde diplomatique, janvier 1999. Voir aussi Mouna Naïm, "Un ex-cadre onusien dénonce l'attitude "génocidaire" des Nations Unies en Irak", Le Monde, 20 janvier 1999, p. 5)
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