Pendant
la réorganisation du site, les autres menus sont disponibles sur la page
d'accueil.
Merci
de votre compréhension
|
|
|
|
Décembre
2006 |
-
Surtout, prenez
votre temps, rien ne
presse !
« La bonne
nouvelle, c'est que
nous sommes tous
d'accord pour
envoyer une mission
sur le terrain ; la
mauvaise nouvelle
c'est que nous ne
sommes pas d'accord
sur sa composition ».
(Déclaration de M. Kwabena Baah-Duodu,
représentant du Ghana, à l'occasion de la
session extraordinaire du Conseil des droits
de l'homme destinée à examiner deux projets
de résolution relatifs à l'envoi d'experts
dans l'ouest du Soudan. Voir
dépêche du 13 décembre 2006, 24heures en
ligne). -
L'Etat a ses
raisons que la ...
« A l'heure où
le débat sur le rôle
de la France au
Rwanda au début des
années 90, avant et
pendant le génocide
des Tutsis,
ressurgit, où la
situation en Côte
d'Ivoire se dégrade,
où la guerre s'étend
en Afrique centrale,
le pouvoir politique
doit dire aux
Français dans
quelles guerres
leurs soldats sont
engagés, et
pourquoi. Si une
guerre est légitime,
il n'y a pas de
raison de la cacher.
Si elle est
illégitime, il n'y
en a pas de la mener ».
(«
Guerre muette », Editorial, Le Monde,
7 décembre 2006, p. 2).
|
Novembre
2006 |
-
Justice et
Histoire :
« Je suis étonné
de l'ampleur des
réactions et des
interprétations que
suscite
l'instruction du
juge Jean-Louis
Bruguière sur la
responsabilité du
FPR dans l'attentat
contre l'avion de
l'ancien président
du Rwanda, Juvénal
Habyarimana. Il est
tout de même
surprenant de
constater que
l'objet pour lequel
l'instruction a été
ouverte,
c'est-à-dire la mort
des pilotes
français, est
totalement absent
des débats. Une
telle constatation
pousse à
s'interroger sur les
motivations de
l'ouverture de
l'enquête : le juge
Bruguière mène-t-il
son instruction sur
la mort des pilotes
ou sur l'histoire du
génocide ? Dans
cette dernière
hypothèse, il
outrepasserait sa
compétence de juge
d'instruction [...].
Les réalités de ce
génocide ne se
dévoilent pas dans
les pages d'un
dossier
d'instruction
portant sur
l'attentat du 6
avril. Non, le
génocide n'a pas
commencé le 6 avril
1994 : mes souvenirs
remontent au-delà.
Je suis né et j'ai
grandi au Rwanda,
bien avant l'attaque
du FPR d'octobre
1990. [...] Vous
voulez que je vous
parle de mon
expérience ? Je peux
continuer à vous en
parler. Je peux vous
parler de mes oncles
pendus en 1973. [...]
Tous les jours, avec
ma famille, nous
entendions les
appels au meurtre
contre les Tutsis
proférés par la
sinistre Radio
Télévision Libre des
Mille Collines (RTLM). [...]
Certes la situation
s'est dégradée après
le 6 avril 1994 et
le génocide a pris
un tournant décisif,
mais l'identité des
auteurs de
l'attentat ne change
pas la nature de
notre extermination [...].
Pour moi, les
révélations du juge
Bruguière ne peuvent
en aucune façon
réécrire mon
histoire. Elles
doivent avant toute
chose répondre au
désir légitime de
justice des familles
des victimes
françaises de
l'attentat,
auxquelles je
témoigne par
ailleurs ma sincère
solidarité ».
(Alain Ngirinshuti (rescapé du génocide des
Tutsis, étudiant en droit à Paris),
« Non, le génocide rwandais n'a pas commencé
le 6 avril 1994 », Rebonds, Libération,
30 novembre 2006).
-
Réponse du berger
à la bergère :
« La France est
un pays riche, une
superpuissance. Donc
elle pense qu'elle a
toujours raison,
même quand elle a
tort. Parce qu'elle
est la France, elle
croit qu'elle a
raison. [...] Mais
la France ne peut
pas traiter le
Rwanda comme elle a
traité d'autres pays
en voie de
développement ou
certains pays
pauvres. Nous, nous
avons la volonté,
nous avons raison de
nous battre pour nos
droits, et nous
ferons face à la
France ».
(Déclaration du président rwandais, M.
Paul Kagamé, dans un entretien (en anglais)
à la chaîne d'information continue
i>Télé le 24 novembre 2006. Traduit par
i>Télé. Voir aussi
Le Monde.fr,
26 novembre 2006).
|
Août
2006 |
-
C'est bien le cas ...
si l'on considère - comme certains semblent
le faire - que la vie d'un israélien vaut
celles de dix libanais (dont trois
enfants)...
« Même si on exerce
son droit à
l'autodéfense, tout
usage de la force
militaire doit être
proportionné ».
(Frank-Walter Steinmeier, ministre allemand
des Affaires étrangères, cité par
Antoine Jacob, «
En Allemagne, des voix critiques s'élèvent
pour réclamer plus de fermeté à l'égard
d'Israël », Le Monde,
3 août 2006, p. 4).
-
Petit point de la
situation :
« Dans les
circonstances
actuelles, avec la
continuation des
opérations
militaires [au
Liban], se
rapproche-t-on d'une
bonne solution ? On
multiplie le risque
de victimes civiles,
celui d'une vraie
catastrophe
humanitaire, et on
prend le risque de
renforcer
politiquement ceux
qu'on veut affaiblir
militairement, sans
être certain d'y
arriver ».
(Jean-Marie Ghéhenno, chef des opérations de
maintien de la paix de l'ONU,
«
Une force internationale ne peut jamais
imposer la paix de l'extérieur »,
Propos recueillis par Philippe Bolopion, Le Monde,
3 août 2006, p. 4).
-
Ca, c'est pas faux...
« Alors que le
Conseil de sécurité
n'ose pas condamner
le massacre de Cana
et se contente de le
déplorer, ce que
n'importe quelle
vieille dame peut
faire de chez elle,
il adopte une
résolution pour
s'inquiéter des
activités nucléaires
iraniennes ».
(Déclaration de Gholam-Ali Hadad-Adel,
président du Parlement iranien.
Cf.
«
L'Iran ne cédera ni à la "menace" ni à la
"force" », Le Monde, 3 août 2006, p.
5).
|
Juillet
2006 |
-
Il faut apprendre à
viser alors...
« Personne n'a reçu
l'ordre de tirer sur
des civils. Nous
n'avons pas pour
politique de tuer
des innocents ».
(Déclaration de M. Ehoud Olmert, premier
ministre israélien, à l'occasion d'un
bombardement israélien qui a fait plusieurs
dizaines de victimes civiles, dont de
nombreux enfants, à Cana le 30 juillet 2006.
Cf.
Benjamin Barthe, « Israël
annonce deux jours de suspension des raids
aériens mais continue son offensive
», Le Monde, 1er août 2006, p. 3).
-
La guerre des
boutons...
« C'est sidérant...
De tous cotés, il y
a encore des gens
pour croire que leur
religion ou leur
point de vue est
"supérieur", que
l'on peut
"éradiquer" ou
soumettre un peuple,
imposer par la force
une religion, se
trouver "juste"
alors que l'ennemi
serait le mal
absolu... Le monde
est une vaste cour
de récré où des
gosses armés de
bombes se mutilent
en criant "c'est lui
qui a commencé", ou
"mon Dieu est plus
fort que le tien",
ce serait drôle si
ce n'était pas
tragique de connerie ».
(Réaction
d'un abonné du Monde.fr à la lecture de
l'article
«
Face à l'offensive israélienne contre le
Liban et Gaza, Al-Qaida "ne restera pas les
bras croisés" », Le Monde.fr, 27
juillet 2006).
-
A bon(s)
entendeur(s)...
« Le Moyen-Orient
est parsemé des
résultats
d'opérations de gens
qui croient qu'il
existe des solutions
militaires à des
problèmes politiques ».
(Mark Malloch Brown, vice-Secrétaire Général
de l'ONU, 19 juillet 2006. Cf.
«
L'ONU et les Etats-Unis affichent leurs
différents sur le Liban », Le Monde.fr,
20 juillet 2006).
-
Pile ou ...
« Nous ne sommes pas
assis autour de la
carte de guerre et
nous ne leur disons
pas de faire ceci ou
cela. [...] Les
Israéliens font ce
qu'ils jugent
nécessaires pour
protéger leurs
frontières ».
(Déclaration de Tony Snow, porte-parole de
la Maison Blanche, à propos de
l'intervention militaire israélienne contre
les bases du Hezbollah dans le sud du Liban.
Cf.
«
L'ONU et les Etats-Unis affichent leurs
différents sur le Liban », Le Monde.fr,
20 juillet 2006).
-
... face
« Nous avons affirmé
que nous pensions
qu'une action
militaire
unilatérale par-delà
la frontière avec
l'Irak ne serait pas
sage ».
(Déclaration de M. Ross Wilson, ambassadeur
américain en Turquie, à propos d'une
éventuelle intervention militaire turque
contre les bases du Parti des travailleurs
du Kurdistan (PKK) dans le nord de l'Irak.
Cf.
«
Cent civils meurent
chaque jour en Irak, selon un rapport de
l'ONU », Le
Monde, 20 juillet 2006, p. 6).
|
Juin
2006 |
-
Les racines -
palestiniennes - du mal
« Nous tuerons le
colon si l'agression
ne s'arrête pas
contre la bande de
Gaza ».
(Abou Abir, porte-parole des Comités de la
résistance populaire, groupe armé
palestinien, cité par Le Monde («
Le corps d'un colon a été retrouvé », Le
Monde, 29 juin 2006). Le corps de ce
colon israélien - enlevé à l'occasion des
menaces d'intervention israélienne dans la
Bande de Gaza à la suite de l'enlèvement
d'un de ses soldats - a été retrouvé
quelques jours plus tard par l'armée
israélienne).
-
Les racines -
israéliennes - du mal
« Les Israéliens
savaient ce qu'ils
faisaient en
s'attaquant à ce
matériel. Je ne
comprends pas
pourquoi ils ont
choisi une cible
dont la nature est
aussi clairement
civile. Cette
stratégie est
parfaitement
contre-productive
car elle pourrit la
vie des gens
ordinaires, les
poussant à soutenir
l'extrémisme ».
(Sami al-Abada, ingénieur en chef de la
centrale de Zara (Bande de Gaza), cité par
Libération (Didier
François, « Pas question de rendre ce soldat
», Libération, 29 juin 2006), à
propos de la destruction par l'armée
israélienne des six transformateurs de cette
centrale électrique en représailles à
l'enlèvement d'un jeune soldat israélien par
un groupe armé palestinien).
-
Déni de justice
« [...]
ce que j'ai entendu
tant de fois
résonner de cage en
cage dans toutes les
langues du monde, ce
n'était pas :
"Libérez-moi, je
suis innocent !",
mais : "Jugez-moi
pour ce que j'ai
fait !" Il y a
une cruauté
illimitée dans un
système qui semble
tout aussi incapable
de libérer les
innocents que de
punir les coupables ».
(Point de vue
:
Les bonbons de Guantanamo, par Mourad
Benchellali, Le Monde, 17 juin 2006.
Mourad Benchellali a été détenu aux camps
X-Ray et Delta de Guantanamo de janvier 2002
à juillet 2005. Il doit être jugé par le
tribunal correctionnel de Paris à partir du
3 juillet pour "association de malfaiteur en
relation avec une entreprise terroriste").
|
Mai
2006 |
-
Ticket perdant
« Trop souvent,
l'aide [humanitaire
d'urgence]
s'apparente à une
loterie basée sur
des considérations
autres que les
besoins réels et
dans laquelle
quelques-uns gagnent
mais la plupart
perdent. Nous devons
passer de la loterie
à la prévisibilité
de manière à ce que
tous ceux qui
souffrent reçoivent
cette aide ».
(Jan Egeland, Secrétaire
général adjoint aux affaires humanitaires,
cité dans le
communiqué de presse OCHA du 17 mai 2006.
Traduit par la revue. Texte original :
« Too often, aid
resembles a lottery in which a few win but
most lose based on consideration other than
need. We must move from lottery to
predictability so all those who suffer
receive aid ».).
-
La véritable menace...
« Nous n'ignorons
pas la menace
immense qui pèse sur
l'humanité. Mais
cette menace ne se
limite pas à l'islam
radical. Elle a
d'autres racines
dans des pouvoirs
qui oppriment, dans
un système mondial
où ne compte que
l'intérêt national,
la sécurité
nationale qui
s'exerce au
détriment de la
personne, de la
dignité humaine.
Mais la sécurité
justifie-t-elle que
des peuples entiers
soient sacrifiés ?
Elle est là la
racine d'un
terrorisme qui fait
autant de mal aux
musulmans qu'aux
chrétiens ».
(«
Il faut cesser de boycotter le Hamas »,
Entretien avec Mgr Michel Sabbah, patriarche
latin de Jérusalem, Le Monde, 25 mars 2006).
|
Avril
2006 |
|
Mars
2006 |
-
Enfin !
« Les puissances
occidentales,
Etats-Unis en tête,
et les dirigeants
d'Afrique de l'Ouest
ont finalement lâché
celui qu'ils avaient
exilé au Nigeria
après lui avoir
promis l'impunité en
échange de son
départ de la
présidence et de sa
non-intervention
dans les affaires
libériennes. Ils
sont revenus sur
leur parole.
Concernant un homme
tel que Taylor, il y
a lieu de se
féliciter de la
primauté du droit
international sur la
Realpolitik,
fût-elle liée à une
parole donnée ».
(Editorial,
Le Monde, 1er avril 2006).
-
Le règlement de
procédure et de preuve du TPIY est ...
« [...] un code de
127 articles, avec
sa suite d'alinéas
rébarbatifs, amendé
trente-sept fois par
les magistrats de
cette juridiction
onusienne, au cours
de délibérations
secrètes menées dans
la quiétude d'un
bâtiment en forme de
paquebot qui, depuis
la mort de Slobodan
Milosevic, prend des
allures de
Titanic ».
(Stéphanie
Maupas, « TPIY : un bilan en demi-teinte »,
Le Monde, 25 mars 2006).
|
Février
2006 |
-
Ah, parce qu'il y a
une différence ?
« M. Fofana
reconnaît s’en être
pris à un Juif [à]
cause de son argent.
Mais il nie être
antisémite et s’en
être pris à un Juif
à cause de sa
religion ».
(Déclaration d'une source proche de
l'enquête sur le meurtre d'Ilan Halimi
relatant les propos tenus par Youssouf Fofana,
meurtrier présumé, lors de son arrestation
en côte d'Ivoire. Voir
Fraternité matin, 24 février 2006).
-
A bon entendeur ?
« Si Israël
reconnaît nos droits
et s'engage à se
retirer de tous les
territoires occupés,
le Hamas, et avec
lui l'ensemble du
peuple palestinien,
décideront de mettre
un terme à la
résistance armée ».
(Déclaration du chef du bureau politique du
mouvement islamiste, Khaled Mechaal, dans
une interview au journal russe
Nezavissimaïa Gazeta publiée lundi
13 février 2006. Traduction du journal Le
Monde,
dépêche du 13 février 2006).
-
Tolérance du fort -
Intégrisme du faible
« Suite à la
publication des
caricatures touchant
à la personne du
Prophète, pour des
raisons probablement
malintentionnées, la
réaction de certains
musulmans se situe
au-delà du
surréalisme. [...].
Ces musulmans
ignorent-ils
l'enseignement
coranique, qui nous
incite à transcender
les polémiques ?
[...].
Ne savent-ils pas
que le Prophète
lui-même a subi les
affres et les
injures les plus
humiliantes ?
Lorsque les
polythéistes de son
époque le
qualifiaient de
fabulateur et
d'imposteur, il ne
leur a pas tordu le
cou mais leur a
répondu : "Dieu
sera juge entre nous
le jour de la
rétribution."
Ces musulmans
ignorent-ils que
l'islam, qui a
traduit et étudié
les philosophies les
plus athéistes et
argumenté face aux
idéologies les plus
redoutables,
destructrices et
semeuses de doutes,
ne saurait trembler
aujourd'hui devant
un dessin
caricatural et de
mauvais goût ?
[...].
Le vrai débat est
ailleurs. Il s'agit,
en réalité, de la
juxtaposition de
deux droits absolus
: le droit d'avoir
des convictions
religieuses qui
soient complètement
respectées et ne
soient ni fustigées
ni stigmatisées, et
le droit de
s'exprimer à tout
moment, notamment
pour commenter ou
critiquer des
projets sociaux
concrets et des
actions politiques
palpables.
Quant à la
conviction intime ou
métaphysique des
gens, je ne sais pas
si elle est du
ressort de la
liberté
d'expression.
Réfléchissons ! ».
(Extraits
du
point de vue de Soheib Bencheikh, théologien, ancien mufti de Marseille,
directeur de l'Institut supérieur des sciences islamiques (ISSI), « Ceux qui ne
comprennent ni l'islam ni la liberté », Le
Monde, 10 février 2006).
|
Janvier
2006 |
-
« On ne négocie pas
avec des
terroristes. On les
met hors d'état de
nuire ».
(Point
de presse de M. Scott McClellan,
Porte-parole de la Maison Blanche,
Washington, 19 janvier 2006. Traduction
de la revue. Texte original : « We do not
negotiate with terrorists. We put them out
of business »).
-
Il ne reste plus qu'à passer à
l'acte...
« Guidée par les valeurs
universelles de la
République, l'action
internationale de la France
est animée par la conviction
qu'un monde plus sûr et plus
juste est possible.
Un monde qui soit plus sûr
et plus pacifique, grâce à
un multilatéralisme rénové
et efficace, et dans lequel
une Europe unie, forte de
son identité et de ses
valeurs, prend toute sa
place, alors que s'affirment
de nouveaux pôles de
puissance.
Un monde qui soit plus
prospère, en maîtrisant la
mondialisation au service de
l'homme et de
l'environnement.
Un monde qui soit aussi plus
solidaire et plus
respectueux de la diversité
des peuples et des cultures,
et qui refuse les tentations
du repli sur soi ».
(Extrait de l'allocution
de M. Jacques Chirac, Président de la République,
lors de la présentation des vœux du Corps
diplomatique, Paris, 10 janvier 2006).
|
|
|