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Décembre
2002 |
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Ah... Si seulement la vie était plus simple !
« En tant qu'Allemands, nous
savons d'expérience que parfois seule la force peut arrêter les dictateurs.
(...) [N]ous
savons aussi ce que les bombardements, les destructions et la perte d'un foyer
signifient pour les gens ».
(Gerhard Schroeder, Chancelier
allemand, message du Nouvel An (qui devait être diffusé mardi 30 décembre 2002
à la télévision), cité par
Yahoo! Actualités, 30 décembre 2002 à 22h42, à propos d'un éventuel
recours à la force contre l'Irak).
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Ne tuez pas les criminels !
« Amener un criminel devant la justice n'est pas un signe de faiblesse.
Ben Laden préférerait certainement être tué. Hitler et le dirigeant Nazi
Hermann Goering ont choisi de se suicider plutôt que d'affronter un procès à
Nuremberg. Un procès est une forme de torture à petit feu pour les accusés.
Cela détruit petit à petit l'image de héros qu'ils se sont fait d'eux-mêmes.
Cela révèle le côté honteux de leur vie au Monde, à l'Histoire, et à eux-mêmes ».
(Traduit par la revue. Anthony D'Amato, « Why It's Not Wise to
Assassinate bin Laden », Chicago Tribune, October 28, 2001 : « Bringing
a criminal to trial is no sign of softness. Bin Laden would probably prefer to
be shot. Hitler and Nazi leader Hermann Goering chose to commit suicide rather
than face trial at Nuremberg. A trial is a protracted form of torture for the
guilty. It slowly dissolves their high opinion of themselves as heroes. It
reveals their lives to the world, to history, and to themselves, as shameful ».
Texte intégral disponible au format PDF sur le
site
personnel de l'auteur, professeur de droit
à la Northwestern
University School of Law).
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Novembre
2002 |
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Elle l'a échappé belle !
- « Comme pour Salman Rushdie, le
sang d'Isioma Daniel peut être versé. (...) Il est obligatoire pour tous les
musulmans, où qu'ils se trouvent, de considérer le meurtre de l'auteur comme
un devoir religieux ».
(Mamuda Aliyu Shinkafi,
gouverneur adjoint de l'Etat de Zamfara (Nigeria), Discours prononcé devant
des chefs religieux à Gusau, la capitale de l'Etat de Zamfara, et retransmis à
la radio nationale le lundi 25 novembre 2002, cité par
Yahoo! Actualités le 26 novembre
2002 à 17h14. Isioma Daniel est
l'auteur d'un article publié le 16 novembre 2002 dans le quotidien nigérian
This Day jugé blasphématoire par des musulmans parce qu'il suggérait que
le prophète Mahomet aurait pu choisir pour épouse l'une des participantes à
l'élection de Miss Monde qui devait se tenir le 7 décembre à Abuja)
- « Le gouvernement fédéral ne va pas autoriser l'application d'une telle
décision parce que la république fédérale est gouvernée par l'Etat de droit.
(...) La Constitution de la république fédérale est la loi suprême de cette
terre et les lois ne prévoient pas que quelqu'un qui a fait quelque chose de
similaire à ce qu'a fait (la journaliste de) This Day soit tué ».
(Jerry Gana, ministre nigérian de
l'Information, cité par
Yahoo! Actualités le 26 novembre
2002 à 19h11)
- « Le gouvernement de l'Etat de
Zamfara n'a aucune autorité pour prononcer une fatwa, et la fatwa qu'il a
lancé doit être ignorée ».
(Communiqué du Jama'atu Nasril
Islam, qui rassemble un grand nombre d'imams et d'érudits de tout le Nigéria,
cité par
Yahoo! Actualités
le 29 novembre 2002 à 06h00).
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Octobre
2002 |
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Morceau choisi :
« L'un des pères de la Déclaration universelle des droits de l'homme, John
Humphrey, a écrit que l'une des caractéristiques des spécialistes de droits de
l'homme était de prendre leurs désirs pour des réalités. Les
internationalistes n'échappent pas à la règle. Trop souvent, ils tiennent pour
des vérités juridiques des tendances encore balbutiantes qui n'existent que
dans leurs espoirs. En témoignent certaines proclamations de droits, parfois
adoptées sous la forme de conventions en bonne et due forme, surtout dans les
domaines économiques et sociaux, qui font naître des espoirs inconsidérés
alors que l'environnement économique et social ne se prête nullement à leur
réalisation effective. Ou bien ils inventent des coutumes sans pratique ou des
"principes généraux de droit" (qui se définissent comme étant communs à tous
les Etats) en l'absence de toute reconnaissance dans les droits internes de
nombreux pays du monde.
Je ne suis pas sûr que la cause des droits de l'homme en soit très avancée. A
quoi sert de "violer" ainsi des Etats qui ne veulent pas s'engager par un
traité (ou ne le font qu'après s'être assurés qu'ils pourront impunément n'en
tenir aucun compte), qui manifestent clairement leur opposition à la formation
d'une coutume générale et qui s'abstiennent soigneusement de reconnaître les
droits en cause dans leur ordre interne ? »
(Alain Pellet, « Du bon usage du "droits-de-l'hommisme" », Horizons Débats,
Le Monde, 26 octobre
2002, p. 17. Alain Pellet est professeur à l'Université Paris X - Nanterre,
membre et ancien président de la Commission du droit international des Nations
Unies)
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Septembre
2002 |
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Zorro est arrivé !
"Aujourd'hui, l'humanité tient entre ses mains l'occasion
d'assurer le triomphe de la liberté sur ses ennemis. Les Etats-Unis sont
fiers de la responsabilité qui leur incombe de conduire cette importante
mission".
(George W. Bush,
président des Etats-Unis d'Amérique, présentation du document de 35 pages
détaillant la "Stratégie nationale de sécurité des Etats-Unis d'Amérique", 17
septembre 2002,
texte
traduit en français (pdf) disponible sur le site du journal Le
Monde. Cf. Le Monde, 24 septembre 2002, p. 1. Texte original : "Today,
humanity holds in its hands the opportunity to further freedom’s triumph over
all these foes. The United States welcomes our responsibility to lead in this
great mission".
Document
officiel (html et pdf) disponible sur le site de la Maison Blanche).
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Petit cours de droit international.
"Je serai très franc avec vous, et je l'ai déjà
dit au Président BUSH, je suis très réservé sur cette doctrine [de
prévention]. A partir du moment où une nation se donne le droit d'agir
préventivement, cela veut dire naturellement que d'autres nations le feront.
Et qu'est-ce qu'on dira, dans l'hypothèse qui est naturellement une hypothèse
d'école, si la Chine veut agir préventivement sur Taiwan en disant que Taiwan
menace ? Quelle sera la réaction des Américains, des Européens, etc... ? Ou si
l'Inde devait agir préventivement sur le Pakistan, ou réciproquement ? Ou la
Russie ailleurs ? Qu'est-ce qu'on dit ? C'est, je crois, une doctrine
extraordinairement dangereuse et qui peut avoir des conséquences dramatiques.
Une action préventive peut être engagée si elle apparaît nécessaire, mais elle
doit l'être par la communauté internationale, qui aujourd'hui est représentée
par le Conseil de sécurité des Nations Unies".
(Réponse de M. Jacques Chirac, Président de la
République française, à la question d'un journaliste du New York Times à
propos de la nouvelle doctrine américaine de prévention, in :
Interview de M. Jacques Chirac, Président de la République française, accordée
au New York Times, Palais de l'Elysée - Lundi 9 septembre 2002).
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A bon entendeur...
"Notre maison brûle et
nous regardons ailleurs. La nature, mutilée, surexploitée, ne parvient plus
à se reconstituer et nous refusons de l'admettre. L'humanité souffre. Elle
souffre de mal-développement, au Nord comme au Sud, et nous sommes
indifférents. La terre et l'humanité sont en péril et nous en sommes tous
responsables. Il est temps, je crois, d'ouvrir les yeux. (...) Nous ne
pourrons pas dire que nous ne savions pas ! Prenons garde que le XXIe siècle
ne devienne pas, pour les générations futures, celui d'un crime de
l'humanité contre la vie".
(Discours
de M. Jacques Chirac, Président de la République française, devant
l'assemblée plénière du sommet mondial du développement durable,
Johannesburg - Lundi 2 septembre 2002).
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Août
2002 |
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Paix sur terre aux hommes de bonne volonté.
"Je considère la
situation actuelle comme rien moins que tragique, parce qu'elle pousse
Israël dans des extrêmes qui sont incompatibles à long terme avec nos idéaux
les plus profonds. (...) Il arrive chaque jour des choses qui ne me mettent
pas très à l'aise en tant que Juif. (...) Il est évident que cette sorte de
combat prolongé, avec l'absence d'espoir qui l'accompagne, génère rancoeurs
et manque de sensibilité, qui à long terme corrompent une culture. (...)
J'étais convaincu [dès la fin de la Guerre des six jours en 1967, Ndlr]
qu'Israël devait rendre toute la terre pour le bien de la paix. Mon père,
qu'il soit béni, était convaincu que les voisins d'Israël ne feraient jamais
la paix. Trente cinq ans plus tard, je crois que nous avons tous les deux
raisons".
(Jonathan Sacks,
Grand Rabbin de Grande-Bretagne,
entretien accordé au journal britannique Guardian, mardi 27 août 2002,
traduction de la revue.
Texte original : "I regard the current situation as nothing less than tragic,
because it is forcing Israel into postures that are incompatible in the
long- run with our deepest ideals. (...) There are things that happen on a
daily basis which make me feel very uncomfortable as a Jew. (...) There is
no question that this kind of prolonged conflict, together with the absence
of hope, generates hatreds and insensitivities that in the long run are
corrupting to a culture. (...) I was convinced that Israel had to give back
all the land for the sake of peace. My father, bless him, was convinced that
Israel's neighbours would never make peace. Thirty five years later, I think
we were both right").
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Juillet
2002 |
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Enfin...
"L'entrée en vigueur du
Statut de Rome instituant la Cour pénale internationale est un événement
historique. Elle réaffirme le rôle pivot du droit dans les relations
internationales. Elle contient en germe la promesse d'un monde dans lequel
les responsables de génocide, de crimes contre l'humanité et de crimes de
guerre sont poursuivis lorsque les Etats ne sont pas en mesure ou ne veulent
pas les traduire devant la justice. Et elle offre au monde un outil
indispensable pour prévenir de nouvelles atrocités".
(Extrait de la déclaration communiquée par le Bureau du porte-parole du
Secrétaire général, M. Kofi Annan, à l’occasion de l'entrée en vigueur, le
1er juillet 2002, du Statut de Rome instituant la Cour pénale
internationale. Voir
communiqué de presse SG/SM/8293 du 1er juillet 2002).
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Juin
2002 |
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Sans commentaire.
"Oeil pour oeil... rendra le monde entier aveugle".
(attribué au Mahatma Gandhi).
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Avril
2002 |
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Sans commentaire.
"Il y a une montée commune de la
barbarie dans les deux sociétés. Les chars contre des civils d'un côté et
les attentats-suicide de l'autre. Il faudra de longues années pour que tout
cela soit intériorisé, travaillé par les sociétés respectives. Ce ne sont
pas seulement des gens que l'on tue, c'est l'avenir".
(Rony Brauman, écrivain, ancien président de
Médecins sans frontières,
"Il faut une enquête internationale", propos recueillis par Corine Lesnes, Le Monde,
19 avril 2002, p. 2).
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Messieurs, la fête est finie...
"La Cour pénale, ce n'est pas du café
instantané. Il a fallu plus de cinquante ans pour y arriver. Sa création est
un signal du passage d'une culture de l'impunité à une culture de la
responsabilité, mais cette culture a besoin de temps pour s'installer
partout. La Cour n'a pas seulement pour fonction de punir, elle aura un
effet dissuasif sur le comportement des dirigeants ; cet effet s'imposera
plus vite dans certaines régions que dans d'autres, c'est une question de
temps, de persévérance".
(Philippe Kirsch, "La
justice internationale,
«c'est
une question de temps, de persévérance»", propos recueillis par Claire
Tréan, Le Monde, 12 avril 2002).
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Quand les grands esprits se rencontrent...
"Pour permettre de progresser vers ces objectifs partagés [de paix au
Proche-Orient], nous réaffirmons que la résolution 1402 du Conseil de
sécurité doit être pleinement et immédiatement appliquée, comme le réclame
la résolution 1403 du Conseil de sécurité de l'ONU".
(Extrait de l'appel conjoint des Etats-Unis, de l'Union européenne, de l'ONU
et de la Russie sur le Proche-Orient du 10 avril 2002, dit "appel de
Madrid", dont le texte est
disponible sur le site
Le Monde.fr, 10 avril 2002).
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Si...
"L'histoire marche sur la tête, c'est un rappel cruel de la réalité,
c'est une réalité dans laquelle nous devons quand même agir. Si vous vouliez
une leçon cruelle de l'état du monde tel qu'il est, ce serait ce qui se
passe ces temps-ci. Si vous vouliez avoir une démonstration qu'il n'y a pas
encore de communauté internationale, c'est tout cela. S'il y avait une
communauté internationale, un vrai droit international, il y a longtemps
qu'il y aurait un Etat palestinien, il y a longtemps que les colonies
seraient évacuées, qu'un pouvoir palestinien fort aurait démantelé les
réseaux terroristes et certainement coopérerait avec Israël, son voisin,
pour lutter contre un terrorisme résiduel qui n'aurait cessé de perdre du
terrain. Les Palestiniens seraient plutôt employés à construire leur pays et
à augmenter leur niveau de vie, à faire des infrastructures et à commercer
plutôt que laisser se développer cet océan de haine et de désespoir qui a
saisi maintenant des centaines de milliers de Palestiniens".
(Propos tenus par M. Hubert Védrine, Ministre français des Affaires
étrangères, sur France-Inter le 2 avril 2002 matin et rapportés par le
porte-parole du Quai d'Orsay lors de son point de presse du même jour. Voir
le site officiel du
Ministère des Affaires étrangères).
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Mars
2002 |
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Dis, Papa, c'est quoi le mépris ?
"Rentrez chez vous vous occuper de vos gosses, Européens. Rentrez chez vous
vous occuper de vos gosses, et puis faites vos prières pour que, lorsque
tout sera fini, nous ne rendions pas notre étoile [de shérif] en la laissant
tomber dans la poussière".
(James Woolsey, directeur de la CIA de 1993 à 1995, "Le train
sifflera encore trois fois", Le Monde, 5 mars 2002, p. 15. Trad.
Françoise Cartano).
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Février
2002 |
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I have a dream today.
A propos du traitement judiciaire qui devrait être accordé aux prisonniers
de Guantanamo, à l'instar de celui qui fut accordé aux dirigeants allemands
à la fin de la seconde guerre mondiale, Jean-Claude Casanova rappelle ce
principe énoncé par Pascal : « Ne pouvant faire que ce qui est juste fût
fort, on a fait que ce qui est fort fût juste ».
(cf. "Guantanamo, la force et la justice", Le Monde, 26 février 2002, p. 17).
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Euphémisme :
"Il y a beaucoup de mal dans ce monde. Mais stigmatiser un groupe hétérogène
de pays en les traitant d'«axe du Mal» ne m'a pas semblé la formule
la plus subtile produite par ceux qui écrivent les discours du président des
Etats-Unis. Nous devons naturellement nous opposer à ce qui est mal. Mais
nous devons également construire sur ce qui est bon - et sur ce qui offre un
espoir pour un avenir meilleur".
(Chris Patten, Commissaire européen pour les relations extérieures,
Le Monde, 20 février 2002, p. 19).
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Rassurant, non ?
Alors qu'il est rappelé par le CICR que "toute personne arrêtée dans le
cadre d'un conflit international est présumée prisonnier de guerre jusqu'à
preuve du contraire par un tribunal compétent", Donald Rumsfeld, secrétaire
américain à la défense, précise :
"Nous avons mis en place un processus d'enquête avec des gens de la
défense, du département de la justice, de la CIA pour déterminer qui sont
les personnes arrêtées. C'est cela que les conventions de Genève envisagent,
en fait, quand elles évoquent des tribunaux".
(Cf.
Le Monde, 10-11 février 2002, p. 3).
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Mieux vaut tard que jamais...
"Bien que nous comprenions la nécessité pour Israël de prendre des
mesures d'autodéfense, nous sommes gravement préoccupés par les attaques
israéliennes sur des installations de l'Autorité palestinienne, notamment
dans des zones à forte population civile. (...) Des attaques comme celles-ci
sont contre-productives pour les efforts visant à réduire la violence et
revenir au calme".
(Richard Boucher, porte-parole du Département d'Etat américain, cité par
Le Monde daté du 13 février 2002, p. 3).
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